Après ’Discours et messages d’une mandature : 1999-2004’’, le journaliste Amadou Harouna Yayé recidive en mettant à notre disposition et celle des générations futures, un nouveau roman ‘’Arrière-goût d’un parcours’’.
L’homme est déjà auteur de plusieurs essais.
Selon l’Agence Nigérienne de Presse qui a ‘décortiqué le bouquin’, Arrière-goût d’un parcours’’ retrace le cheminement scolaire et professionnel d’un passionné des chansons et de la magie des sons dont le ‘’rêve d’enfance est devenu une réalité.’’
J’ajouterais qu’il a longtemps été maitre d’oeuvre d’une des émissions phares de l’ORTN….CARREFOUR.
On y apprend sur les premiers pas de l’auteur au cœur du temple de l’audiovisuel au Niger, l’Office de Radiodiffusion Télévision du Niger (ORTN) devenu Radiotélévision du Niger (RTN) jusqu’ a la consécration avec sa promotion au poste de directeur général.
Socrate comme l’appellent les intimes, met en lumière ses multiples ‘’initiatives’’ tant programmatiques que techniques avec le lancement des nouvelles émissions ou l’acquisition des équipements.
Il ne manque pas de pointer du doigt des insuffisances constatées dans le fonctionnement de l’organe qu’il avait dirigé de 2016 à 2010, citant notamment, le recrutement par favoritisme ; défaut de plan de carrière pour les agents, manque de spécialisation pour les journalistes ou encore le budget maigre de prime d’habillement etc.
L’auteur fait observer que durant ces 15 dernières années les organes audiovisuels d’obédience publique du Niger n’ont pu satisfaire à l’organisation de débats, et encore moins satisfaire à la régularité de leur diffusion. Il eut fallu les événements du 26 juillet 2023 pour observer un changement de paradigme et ressusciter le débat.
Le pote de Feu Amadou Zapré, met en exergue l’impact de l’évolution technologique sur notre vie en général et sur le fonctionnement de nos organes de presse. Selon lui, cette technologie dresse une évolution culture d’entreprise déshumanisant et rend les acteurs dépendants de la machine et réduit en conséquence leur effectif, de même qu’elle restreint leur capacité de réflexion et d’inspiration.
‘’Cette course à la technologie effrénée crée un déséquilibre qui impact sévèrement et particulièrement le secteur audiovisuel africain’’, fait-il savoir.
Et l’écrivain de poursuivre : la technologie doit être au service du développement de la société et de promotion du bien-être et pour se faire ses objectifs doivent être en adéquation avec les intérêts, l’épanouissement et la solidarité de ses usagers, à l’image des composantes d’un puzzle coalisant équilibre et harmonie.
Dans cet ouvrage d’une centaine de pages, l’auteur fait étalage de ses talents dans les différents genres littéraires à savoir la poésie, le roman, la nouvelle, le théâtre ou le conte.
Le lecteur est ‘’conduit’’ dans les coulisses de la réalisation d’une émission ou les allées des hautes sphères de décisions ici et ailleurs – présidence, Elysée, capitole, finances au Niger- ou ‘’transporté’’ pour une odyssée au pied du mont Bagzam ‘’ qui toise le ciel du haut de ses 2200 m’’ dont l’avion éponyme ‘’incarne le triomphe d’une nation, la vison d’un président, un vrai patriote…’’.
AHY, très côté en international, a occupé notamment les postes de chef de service de la station régionale ORTN de Zinder, directeur de la voix du sahel, Attaché de presse à la présidence de la république, chargé de communication dans des programmes de la Banque Mondiale et actuel Directeur général de la télédiffusion du Niger (TDN).
Vivement la propagation de cet ouvrage qui honore le Niger à travers le monde.
Félicitations AHY…..
La source est l’Agence Nigerienne de Presse (ANP) que j’ai un peu modifiée.
