« Moi, Matamela Cyril Ramaphosa, jure que je serai fidèle à la République d’Afrique du Sud et que j’obéirai, observerai, défendrai et préserverai la Constitution et toutes les lois de la République », a sollenellement prêté serement le président reélu, devant la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction d’Afrique du Sud.
Cyril Ramaphosa, 71 ans a été reconduit la semaine dernière par l’Assemblée nationale alors même que pour la première fois de l’histoire, son parti l’ANC,est passé sous la barre des 50%. lors des élections législatives du 29 mai 2024.
L’ANC qui a obtenu quelques 159 des 400 sièges de députés pour le parti historique, devra faire appel à d’autres formations politiques dans le cadre d’une alliance.
Selon un analyste, La première formation politique d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), parti libéral, détenant 87 sièges à l’Assemblée, a répondu à l’appel de M. Ramaphosa de former un « gouvernement d’union nationale ».
L’alliance démocratique est toutefois considérée par une frange de la population, comme un parti de ‘blancs’.
Le parti nationaliste zoulou Inkatha Freedom Party (IFP), qui a décroché 17 postes de députés, et deux autres petits partis seront également dans la nouvelle alliance qui formera le gouvernement d’union nationale dans les tous prochains jours.
Le MK, le tout nouveau parti de l’ancien président Jacob Zuma qui a boycotté la cérémonie d’investiture et qui a déposé un recours contestant les résultats des élections législatives, a i qualifié le président élu de « marionnette » aux mains de la l’Alliance Démocratique.
Thabo Mbeki, ancien président,Graça Machel, la veuve du premier président noir du pays Nelson Mandela, et l’épouse du dernier président blanc Frederik de Klerk font partie des personnalités sud africaines qui ont assité à la cérémonie riche en couleurs.
21 coups de canon ont été tirés à l’issue de la cérémonie de prestation de serment.