Ce qui se sussurait est sorti au grand Jour. Le Niger va t-il retirer l’agrément à Orano, ex Areva…ou continuer la collaboration?
Niamey a décidé de sévir. Ainsi, dans une note datée du 11 juin, le ministère des Mines a indiqué aux francais, que le permis d’exploitation d’Imouraren sera retiré à Orano et remis au domaine public, si des travaux d’exploitation n’avaient pas commencé dans un délai de trois mois, à compter du 19 mars 2024.
Niamey qui déclare avoir prévénu l’entreprise française Orano, a retiré le permis d’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren à l’entreprise française ex Areva.
Imouraren, dans le nord du Niger, à l’instar de la cité minière d’Arlit (qui ne fonctionne plus) est l’un des plus grands gisements d’uranium au monde.
Selon les spécialsites les réserves de Imouraren dont l’exploitation aurait dû débuter en 2015, sont estimées à 200.000 tonnes.
Orano arguant, la pandémie du covid, la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon en 2011, qui ont engendré la chute drastique des prix de l’uranuium avait gelé les opérations au Niger.
Selon les spécialistes, Le Niger fournit 4,7% de la production mondiale d’uranium naturel.
Ils revèlent que un quart de ce que consomment les centrales nucléaires européennes en uranium naturel jusqu’à recement provenait du Niger..
Depuis le coup d’état qui a renversé Mohamed Bazoum, les nouvelles autorités qui ont décidé de diversifier les partennariats ont signé des contrats avec plusieurs entreprises.
Des entités britanniques, italiennes, canadiennes, indiennes russes , chinoises, australiennes, et américaines,- ont obtenu des permis de prospection des mines d’uranium.
Selon Ecofin, le prix de l’uranium a dépassé les 100 dollars la livre soit près du double de son prix de l’année dernière.
Le combustible nucléaire devrait même voir son prix culminer à 150 dollars/livre entre 2025 et 2027 aux dires des revues spécialisées.