Confédération-AES: les ressortssants de la Cedeao ne sont pas nos ennemis

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Sous peu les Etats de l'AES auront de quoi efficacement repondre aux détracteurs

Le vendredi 13 décembre 2024 marque incontestablement un tournant décisif dans les relations entre les trois de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel et leurs frères des pays membres de la Cedeao.

Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont réitéré leur engament de quitter l’organisation sous-régionale, pour se consacrer exclusivement au problèmes de développement de leur espace.

Il vous en souviendra  que ces trois pays avaient adopté en 2023  la charte dite du Liptako Gourma , fondatrice de l’AES , l’Alliance des États du Sahel.

Depuis, au regard du manque de solidarité, de la volonté affichée de certaines puissances à s’ingérer dans les affaires de l’organisation, les trois pays en proie à de récurrentes attaques terroristes ont décidé de quitter la Cedeao.

Décision qui a été confirmée tout récemment par le Mali, président en exercice de l’AES.

Toutefois, avec une lucidité sans pareille, le Niger, le Mali et le Burkina qui ne reviennent pas sur leur décision de partir, ont démontré à la face du monde que malgré leur retrait, les ressortissants de l’espace sont les bienvenus dans les pays de l’AES.

Son Excellence Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, actuellement président en exercice de l’instance des chefs de diplomatie, a solennellement déclaré la mise en circulation imminente des documents unifiés de voyage et d’identité, ainsi que la décision irréversible des États membres de se retirer de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Il dira dans son intervention que  l’espace de la Confédération des États du Sahel (AES) est  une zone sans visa pour tous les ressortissants des pays membres de la CEDEAO, qui vont continuer de bénéficier du droit d’entrée, de circulation, de résidence, d’établissement et de sortie au sein des territoires des États membres de la Confédération, anciens membres de l’organisation régionale, et ce, dans le respect des lois nationales en vigueur.

Abdoulaye Diop précisera toutefois que les États membres de l’AES, conservent le droit de refuser l’entrée sur leur territoire aux individus jugés inadmissibles selon les règlements en vigueur dans les trois pays.

Depuis Niamey PAM.

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