Motion de censure : Barnier prépare son départ, Macron dénonce un « cynisme insoutenable » du RN, suivez notre direct politique

2
0

Michel Barnier va-t-il devenir le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République ? À peine trois mois après son entrée à Matignon il devrait selon toute vraisemblance être renversée par une motion de censure déposée par LFI et votée par le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement national, vers 19h ce mercredi 4 décembre.

Derrière, les noms de possibles successeurs se multiplient, de Sébastien Lecornu à François Bayrou en passant par Bruno Retailleau ou Gérald Darmanin. Avec la lourde tâche de tenter de faire voter un budget à l’Assemblée nationale, qui restera tout autant morcelée en trois blocs principaux. Michel Barnier a lui exclu la possibilité d’être de nouveau nommé par le chef de l’État, dans une interview sur TF1 et France 2.

Ce que l’on sait des propositions de « pacte de non-agression » en cas de censure

Si Michel Barnier venait à tomber, l’hypothèse d’un « pacte de non-agression » entre plusieurs partis est défendue par des représentants politiques. Côté Ensemble Pour la République, c’est Gabriel Attal qui émet ce souhait, et évoque « un pacte de non-censure » allant des socialistes aux Républicains, excluant LFI et le RN.

L’idée serait que chaque parti se sente libre de voter pour ou contre une proposition du prochain Premier ministre. Les partis membres de ce pacte signeraient en bas de la page pour s’engager à ne pas censurer le gouvernement en place à la moindre occasion. Une hypothèse qui ne réjouit pas du tout LFI.

Mais à gauche, certains ne disent pas non sur le principe. Le sénateur écologiste de Paris Yannick Jadot appelle à un gouvernement de « front républicain » qui pourrait inclure des ministres « issus du bloc central », mais pas Les Républicains.

De son côté, le socialiste Boris Vallaud « estime que le futur Premier ministre doit être de gauche, s’engager sur les chantiers sur lesquels nous avons été élus et être ouvert aux compromis car il n’y a pas de majorité claire », indique le socialiste dans une interview au Figaro, évoquant sa volonté de mettre les partis de « l’arc républicain » autour de la table.

Tous revendiquent de se mettre d’accord sur des sujets transpartisans.

Le RN dénonce les fausses informations du gouvernement sur les conséquences de la censure

Du côté des députés du Rassemblement national, on se met dans la peau d’un « fact-checkeur » pour vérifier des différentes conséquences d’une censure affirmées par la macronie. La députée Katiana Levavasseur propose ainsi de débunker les « fackes » news (sic) du gouvernement.

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici